En tant qu’entrepreneur, bien facturer vos clients est essentiel. La facturation n’est pas seulement une question de paiement : elle est juridique et comptable. Une facture mal émise peut entraîner des litiges, des sanctions fiscales ou des problèmes lors d’un contrôle.
Dans cet article, découvrez tous les types de factures en comptabilité en France, leurs particularités, quand les utiliser, et comment éviter les erreurs courantes.
Qu’est-ce qu’une facture ?
Une facture est un document comptable et juridique qui formalise la vente d’un bien ou d’un service. Elle sert à :
- Justifier l’achat ou la prestation auprès du client
- Constituer une preuve comptable pour l’entreprise
- Déclarer la TVA et respecter les obligations fiscales
Certaines mentions légales doivent être précisées sur une facture (comme le nom de la société, la date de la facture et le numéro de Siret notamment).
La facture sert aussi de justificatif en comptabilité et doit être conservée pendant 10 ans. Vos clients sont en droit de vous réclamer une facture lors de la finalisation d’un achat.
Les différents types de factures en comptabilité
Il existe plusieurs types de factures en comptabilité qui s’adaptent en fonction des cas.
Selon votre secteur d’activité, vous serez amené à utiliser le même type de facturation dans la plupart des situations. Cependant, connaître tous les types de factures pourra vous servir dans quelques cas bien précis.

1. La facture classique
C’est la facture la plus courante. Elle est émise lors de la vente finale d’un produit ou d’un service.
Caractéristiques :
- Mentionne la quantité, le prix et la nature du produit ou service
- Indique les conditions de paiement et de livraison
- Constitue un document officiel en comptabilité et pour la TVA
Prenez le temps de rédiger un modèle de facture conforme avec toutes les mentions légales pour pouvoir facturer vos clients simplement et rapidement.
Vous pouvez aussi créer vos factures rapidement et en toute conformité avec les obligations légales sur notre outil gratuit Facture.net.
2. La facture proforma
La facture proforma est un document informatif, souvent utilisé dans le commerce international.
Caractéristiques :
- Sert à informer le client du coût et des conditions
- N’a aucune valeur comptable ou fiscale
- Obligatoire seulement pour certaines formalités douanières
La facture proforma est comparable au devis et garde une valeur informative dans la plupart des cas.
3. La facture d’acompte
La facture d’acompte permet de recevoir une partie du paiement avant la livraison ou la prestation.
Caractéristiques :
- Mention obligatoire : date, montant de l’acompte et délai de paiement
- Le montant payé doit apparaître sur la facture finale
- Quantité, prix et nature du produit ne sont pas obligatoires sur l’acompte
Pour une commande nécessitant l’achat de matières premières, vous pouvez demander un acompte pour sécuriser votre trésorerie.
À lire aussi : Dématérialisation des factures : les clés pour comprendre
4. La facture de situation
Appelée également facture d’avancement, elle est utilisée pour étaler les paiements sur des prestations longues, notamment dans le BTP ou les services sur plusieurs mois.
Caractéristiques :
- Émise selon le pourcentage de travaux réalisés
- Permet de suivre l’avancement et de sécuriser les paiements
- Recommandée pour les contrats supérieurs à 3 mois
La facture de situation est calculée selon le pourcentage de travaux réalisés par rapport à la réalisation finale.

5. La facture rectificative et l’avoir : corriger une facture existante
Parmi les types de factures, certaines situations nécessitent de corriger une facture déjà émise. C’est le cas des factures rectificatives et des avoirs, qui ne correspondent pas à une vente classique mais servent à ajuster légalement la facturation.
La facture rectificative :
- Sert à corriger des informations légales ou administratives : TVA, nom ou adresse du client, date ou mentions obligatoires
- Remplace la facture originale pour que le document reflète les informations correctes.
Exemple : une facture indique un mauvais taux de TVA → la facture rectificative corrige cette erreur.
L’avoir :
- Sert à corriger uniquement le montant d’une facture : remise, retour produit ou remboursement.
- Ne remplace jamais la facture originale, mais complète celle-ci pour que le montant payé soit correct.
Exemple : facture initiale = 500 €, produit retourné = 100 € → on émet un avoir de 100 € pour que le client ne paie que 400 €.
Même si l’avoir n’est pas une facture classique, il est souvent présenté dans la liste des types de factures car il est indispensable pour ajuster légalement une transaction tout en conservant une trace comptable.
6. La facture de régularisation
Cette facture est utilisée pour ajuster un montant déjà facturé sur une estimation, par exemple pour :
- Eau, électricité, gaz
- Services facturés à l’avance mais consommés différemment
La facture de régularisation permet donc d’ajuster l’écart entre la consommation estimée et celle réellement consommée.
7. La facture de clôture
La facture de clôture est émise à la fin d’un contrat ou d’une prestation pour régler le solde final.
Points clés :
- À émettre dans les 6 semaines après la fin du contrat
- Tout remboursement doit être effectué dans les 30 jours
- Sert à clore la comptabilité d’un projet
Connaître les types de factures en comptabilité
Bien connaître les différents types de factures est essentiel pour gérer efficacement votre entreprise.
Chaque type a un rôle précis et des obligations légales spécifiques. Utiliser le bon document au bon moment vous permet de sécuriser vos paiements, d’éviter les litiges et de rester en conformité avec la loi.
Pour simplifier vos démarches et ne rien oublier, pensez à mettre en place un modèle de facturation clair avec un logiciel dédié. Cela vous fera gagner du temps, réduira les risques d’erreur et vous permettra de vous concentrer sur le développement de votre activité plutôt que sur la gestion administrative.
Pour faciliter votre comptabilité, vous pouvez utiliser le logiciel de facturation Facture.net.




